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Paul Van Impe

Atelier
Bigaro Noir

Speltkorenstraat 3
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België

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PAUL VAN IMPE


“On retrouvera donc avec beaucoup de plaisir les pages de Paul Van Impe, qui rejoint l’élite des chantres de la beauté féminine, qui a trouvé un style très personnel et peut rivaliser avec les meilleurs, tout en faisant songer parfois à la magistrale calligraphie des artistes Japonais.”

Stéphane Rey, journaliste l’echo art critique


Geboren in 1951 in het kleine dorpje “Kerksken” in Oost-Vlaanderen bleek hij al gauw als kind een begaafd tekenaar te zijn. Hij volgde een opleiding technisch tekenen met het oog op het uitoefenen van een beroep en liep daarnaast Academie in Aalst, Zottegem en Anderlecht.
Al snel ontwikkelde hij een eigen stijl en oeuvre. Galeriehouders in Knokke, Maastricht, Brussel, Gent, Kortrijk, Luik, Keulen, Aken en de Provence toonden graag zijn schilderijen aan hun cliënteel.

Schilderkundige evolutie

De oer-drijfveer in het schilderen van Paul Van Impe is het verlangen en de drang om vorm te geven aan zijn gevoelens, emoties en beleving gerelateerd aan de mate van nabijheid of verwijdering van de vrouwelijke leefwereld, in de levensfase waarin hij zich bevindt.
Het vrouwelijk naakt is het terugkerende thema dat steeds onderliggend of dominant aanwezig is. Doorheen zijn schilderjaren wordt het naakt expliciet getoond of gaat hij er wat van weg.

Hij beweegt met zijn werk heen en weer tussen de dichotomie abstract- figuratief, zonder in het éne of het andere uiterste te belanden.
Hij geeft zijn thema vorm op karton of canvas, zet een sterke tekenlijn neer, gebruikt acrylverf die hij als aquareltechniek gebruikt, gaat met collages of mix-technics aan de slag.

Het kleurenpalet is variabel, contrastrijk, levendig of subtiel in tinten en nuances, nooit somber of monochroom.
Paul Van Impe deelt graag zijn deskundigheid in het vak met anderen en stelt zich derhalve beschikbaar om mensen te begeleiden in het ontwikkelen van schilderkundige vaardigheden. Zijn aanpak wordt door zijn cursisten erg gesmaakt.

Huidig Werk

Felle kleurpartijen die sfeer en emotie oproepen trekken het meest de aandacht in het werk dat Paul Van Impe ons vandaag toont. Op een speelse manier maakt hij een binding tussen de kleurvlakken met zijn gekende lijntekeningen, krassen, sterke omlijning, tekstfragmenten en extra kleuraccenten.
Waar het doek eerst als een abstract beeld overkomt, blijkt na observatie in het werk een verhaal aanwezig te zijn dat de kijker zelf kan lezen en construeren met de diverse elementen die men ontdekt, zoals de aanzet van een erotisch vrouwelijk naakt, pijltjes, geometrische vormen en natuurelementen die over het doek dansen.

De kunstenaar spreekt hierbij zijn onnoemelijk archief aan symbolen en emoties aan dat hij in zijn innerlijke wereld heeft aangelegd doorheen de jarenlange evolutie in zijn werk.

Hij beeldt op een gedreven wijze de wereld uit zoals hij die ziet, droomt, fantaseert of zoals hij die, in het schildermoment zelf, beleeft.

Hugo Brutin

Paul Van Impe, tekent en schildert op heerlijke wijze het vrouwelijk naakt als een tempel van schoonheid opgetrokken door een fervent aanbidder, die evenzeer de ritmiek als het sierlijke van de vormen onderstreept en onvermoeibaar herhaalt. Tegen een achtergrond van vinnig geborstel en hartstochtelijke lijnen verschijnt steeds opnieuw een lichaam van tengere tinten dat de zinnen streelt. De warmte en de trefzekerheid van zijn lijnvoering is uitzonderlijk. Zijn werken zijn een sierlijke hulde aan de schoonheid.

Mon Devoghelaere

Het beeld is vooral dat van de vrouw, het beeld dat rijmt op trouw, dat klinkt met wachtende warmte, de sensualiteit van de eerlijkheid, de sereniteit van de simpele schoonheid. Maar overweegt bij Van Impe: de lijn, soepel en elegant, product van de tekenaar, de graficus, de lijn met haar nuances, haar voorzichtige insinuaties slingert door koperkleurige vlakken, suggereert meer dan zij betekent: de droom, de sensualiteit, de halfslaap die van het moment van stille genoegzame wellust.

Een man die deze werken bekijkt is een beetje voyeur, hij betrapt zijn partner op een zalig moment zonder hem, hij betrapt haar op ontrouw van de sluimer.

Willy Verhegge


In het vrouwelijk naakt zorgt Van Impe voor een uitermate humane, eerlijke en directe uitdrukking van gevoelens, in een krachtig spel van kleuren, lijnen en vormen. We vinden een gesublimeerd uitdrukken van de én onevenaarbare warmte die een vrouw kan uitstralen.

Stéphane Rey

Paul Van Impe étudia la peinture murale à l’academie d’Anderlecht. Usant de l’acrilique dans des tons de cuivre et de brique, il laisse la femme étendue s’abandonner à ses rêves et évoque dans l’incertitude et l’imprécision d’un demi-sommeil, des visages masculins guetteurs et attentifs.

Peu de traits lui suffisent à camper ses personages dont la géographie se trouve jalonnée de point rouges et qui prennent leur consistance réelle par le jeu des ombres, des reflets et des contrastes entre les intensités diverses d’un coloris savamment dilué. Paul Van Impe travaille à la main légère et caressante dans un climat de calme et de nervosité, avec une sorte de chalereuse désin volture qui fait songer tantôt à la touche fractionnée des fauves tantôt à la calligraphie des maîtres Japonais.


Peintre de la femme. L’Echo 31/05/1996 Stéphane Rey

Exposition Gallery Argo Knokke
L’importance de la femme dans l’oeuvre de Paul Van Impe demeure chaleureusement affirmée. Cet artiste à la main légère et prompte qui fut élèvé de Cyr Frimout et de Guy Leclercq à l’Academie d’Anderlecht, s’est révélé, à la même galerie il y a trois ans et reste dans la ligne d’un art personnel très libre mais controlé, qui se tient à distance de la tradition des nus figuratifs aux séductions couleur chair et des personnages féminins d’un expressionnisme rural massif ou tristement décharné.

Il use de l’aquarelle et de l’acrylique, dans des tons de brique de sable et de cuivre, laissant apparaître ou multipliant les traces d’un dessin précis. Peu de traits lui suffisent à camper ses modèles et il a même réduit à peu de chose les petites touches de rouge dont il jalonnait naguère sa géographie corporelle, pour bien signifier que rien ne lui avait échappé. Son coloris savamment dilué lui sert à marquer les ombres, les volumes et le carmin d’une bouche lui suffit à évoquer une sensualité sans laquelle le nu ne serait jamais qu’une nature morte. Mais un tel art, pour avoir sa charge d’émotion et d’intensité, ne manque jamais de dignité, ni de respect. Il se distinque par une spontanéité, une vivacité d’exécution qui, dans sa simplicité etonnamment naturelle, est toujours porteuse d’élegance et de tendresse.

On retrouvera donc avec beaucoup de plaisir les pages de Paul Van Impe, qui rejoint l’élite des chantres de la beauté féminine, qui a trouvé un style très personnel et peut rivaliser avec les meilleurs, tout en faisant songer parfois à la magistrale calligraphie des artistes Japonais.


Douce tiedeur L’Echo 19/09/1997

Exposition Contrast Gallery Rue Allard Bruxelles
Les peintures à l’acrylique de Paul Van Impe sont légères de couleur. La chair, à peine rose à peine cuivrée, les lèvres, les ongles, résolument carmin, les cheveux noirs. Les fonds sombres, imprécis et sans épaisseur. Ce qui compte surtout c’est le trait, il va et vient, s’amorce, souligne un contour, se dérobe, se divise, ourle une bouche, allonge une main, dissimule plus qu’il ne révèle.

L’artiste, pour être peintre de la femme, n’a pas la hantise d’une figuration rigoureuse. Son dessin très libre, souvent désinvolte, ne dit que ce qui est essentiel et suffit à évoquer, à la pointe de la plume ou du crayon, une sensualité qui n’a pas l’intention de se faire oublier.

Mais Paul Van Impe, dans la force de l’âge s’est senti un peu à létroit dans un langage qui lui avait valu cependant, ces dernières années, une excellente notoriété. Il a ouvert sa vision à d’autres couleurs à toutes les autres couleurs, introduisant dans son oeuvre le vert, le jaune, le bleu, le mauve, allant même jusqu’à méler, en quelques compositions expérimentales des élements géométriques qui font plus songer à une rupture qu’à une évolution seulement chromatique.

La grande majorité de ses oeuvres récentes, même celles marquées d’une volonté de renouveau résolu du coloris, restent dominées par la présence de la femme, qui s’affirme plus rayonnante, plus charnue pourrait on dire, liberée d’un trait habile et léger qui lui donnait naguère encore un côté un peu graphique qui risquait de la désincarner. A voir les oeuvres de grands formats, d’une savoureuse aisance, qui occupent les murs de la salle du fond, on ne pourra qu’apprécier combien un tel art est riche d’émotion et d’intensité et à quel point il sait s’exprimer avec une robuste tendresse, sans manquer jamais de dignité ni de respect.


Caresse d’huile L’Echo 13/11/1998

Exposition Gallery Harmagedon Courtrait
Dans leur grande majorité, les oeuvres récentes de Paul Van Impe, même celles qui apparaissent marquées d’une volonté de renouveau du coloris, restent dominées par la présence de la femme, qui s’affirme plus rayonante, plus charnue pourrait-on dire.

Elles s’est vigoureusement libérée du trait habile et de la ligne qui lui donnait naguère encore un côté un peu graphique qui à force de se manifester dans le dessin, risquait de la désincarner. Ce qui eût été dommage.

Il a ouvert sa vision à d’autres couleurs, introduisant, dans son oeuvre le jaune, le vert, l’olive très pâle ou plus furtif du mauve. Une coloration savoureuse de fruits mûrs, melée à des élement géometriques légers, à des promenades à la pointe du crayon. Dans des détours d’une architecture fantaisiste, ou se blottit un objet d’art, une coupe de fruits, une photograpie, un petit souvenir, un profil d’homme.

Une sorte de caresse d’huile, à la fois grise et ensoleillée, s’étend sur ses toiles et trouvent naturellement à s’intituler “les taches d’or du Sud”. Le corps de femme qui règne sur cette composition a une présence chaleureuse et dominatrice et donne le ton à un ensemble que s’affirme riche d’émotion et d’intensité, ou l’on peut mesurer, avec quelle robuste tendresse s’exprime aujourd’hui Paul Van Impe, sans manquer jamais ni à la dignité, ni au respect.